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Ancre 1

Statut de Nilüfer Demir

Comment ne pas accuser le photographe de  voyeurisme lorsque l'on observe cette photographie d'un petit garçon échoué ? Exposer un enfant mort est pour beaucoup un acte purement voyeuriste, symbole d'une personne sans éthique. Certaines personnes ont parlé d'un outrage à la paix des morts.
C'est notamment pour cette raison que des journaux tels que la Libération n'ont pas publiée la photographie du petit Aylan Kurdi .
Mais la réalité est bien plus compliquée. Cette photographie demande en effet une étude pour comprendre.
 
La photojournaliste Nilüfer Demir a livré une interview pour s'expliquer sur ce cliché. Elle explique avoir hésité avant d'appuyer sur son appareil. "Je me suis dit que je pouvais témoigner du drame que vivent ces gens. Il fallait que je prenne cette photo. "
La photographe défend son image en posant une question : " si l'image d'un enfant syrien mort échoué sur une plage ne changent pas l'attitude de l'Europe face aux réfugiés, qu'est-ce qui le fera ?"
 
dessins-caricatures découlants de la photographie d'Aylan Kurdi.
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