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Ancre 1

Faut-il exposer une photographie aux yeux du monde ?

Le photojournalisme est un art mais aussi une source d’information.

Elle a un objectif principal de révéler la réalité trop souvent ignorée pour espérer un changement, et une prise de conscience.

Mais, une photo n’est pas toujours une information fiable, elle peut être retouchée  manipulée  ou encore recadrée  pour mettre en lumière un élément de la photo, qui peut ainsi en changer le message initial..

Certaines photos s’imposent aux yeux du monde comme des icones transmettant de manière explicite l’évènement mis en lumière mais véhiculant également la question atemporelle de l’éthique du photojournaliste qui peut parfois amener à de nombreuses critiques.  en effet, cette question fait partie intégrante du métier. Entre voyeuriste et sauveur, le statut de ce dernier est souvent ambigü.

Pour répondre à notre problématique, nous l’avons posé à toutes les personnes interviewées au cours de ce travail de tpe. Grâce à cela, la réponse se dessine d emanière très claire...

Oui je pense qu’il faut. Dans mon travail, je n’ai pas beaucoup de photos chocs car j’essaye de trouver une autre manière de raconter les choses mais je pense que ça doit être fait. Je me serais trouvé devant Aylan, j’aurais aussi pris la photo, peut être en essayant de trouver un moyen de la rendre moins choquante, mais je l’aurais prise. Pour provoquer une prise de conscience mais surtout pour informer, ce qui est le but principal de notre métier. Après il y a un niveau d’engagement plus ou moins élevé en fonction des personnes mais notre premier rôle, c’est d’informer.

William Daniels

photojournaliste

Lors de notre sondage, sur 54 personnes interrogées, 47 pensent qu'il faut exposer une photographie aux yeux du monde surtout pour créer une électrochoc,suciter une prise de conscience. 4 personnes  pensnet qu'il ne faut pas en mettant en avant le fait que, pour eux, une photographie ne peut pas changer la situation ou que ces images sont trop commerciales. Enfin, 3  personnes ne nous ont pas répondu.                               

sondage

sondage effectué dans les rues d'Anger sur 54 personnes.

Bien sur, et cela rejoint l'engagement personnel de Camille : témoigner, il faut les montrer, les publier.

 

Maryvonne Lepage

maman de Camille Lepage

Je pense que oui car aujourd'hui ma photographie, ne doit plus être un symbole de guerre mais  bien un symbole de paix. De plus, si le photographe n'avait pas été la, je ne pourrais pas utiliser cette image pour témoigner des horreurs de la guerre et soigner les gens  à ma manière. Cette photographie résume ma vie, c'est ma vie". Je suis liée à elle et je pense que c'est important d'exposer des photographies de ce type.

 

 

Kim Phuc

ambassadrice de bonne volonté pour l'UNESCO

Je ne sais pas. moi a Perpignan,; je me retiens d’exposer certains images que je trouve trop vilentes. L’année dernière, en 2014, on a fait trois expositions sur la centrafrique. en Centrafrique, il y a des scènes incroyables. Vous savez, pour être enterré dignement, et gagner le paradis des musulmans, il faut être intègre dans leur corps. pourtant, les cathloqies, pour humilier les morts, leurs coupent les mains, les pieds la tète… qu’ils mettaient bien évdience. j’ai vu des photo de cela plein de fois et je me suis toujours interdit de les exposer.  ce qui m’intérssait c’était raconter l’histoire de la centrafrique et si je montrais une photo de ce type, tous les gens se braqueraient dessus et ne retiendraient que cette image du pays. c’est pour cette rauison que je n’expose pas ce type de photo. l’image est trop violente.  on peut publier une photographie si elle raconte une histoire, il ne faut pas qu’elle soit juste matière à dire : “ le photographe n’est qu’un voyeur” .

Jean- François Leroy

président du festival " Visa pour l'image"

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